lunes, marzo 19, 2018

Hoy no os los pongo...

Otro día será, pero ya estoy poniendo demasiada música en este blog.

Hace años en Francia fue famosa una película, basada en una novela de Françoise Sagan, "Aimez vous Brahms?" (¿Os gusta Brahms?) (*) y yo la remedo preguntandoos ¿Os gusta Brel?

Jacques Brel era el cantante favorito de mi esposa, la Pili, y a ella le gustaba mucho una pieza muy romántica y triste "Ne me quitte pas" (No me dejes). Os la enlazaré otro día.

A mi me gusta "Le plat pays" (Qui est le mien) o sea, "El país llano" (Había una  versión en catalán llamada "El pla país"). Brel era del país llano, Bélgica, y yo provengo de una provincia francesa también llana, de al lado y por ello me identifico...

Y la letra (unos versos magníficos) rezaba:

Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague, 
Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues, 
Et de vagues rochers que les marées dépassent, 
Et qui ont à jamais le coeur à marée basse. 
Avec infiniment de brumes à venir 
Avec le vent d'ouest écoutez le tenir 
Le plat pays qui est le mien. 

Avec des cathédrales pour uniques montagnes, 
Et de noirs clochers comme mats de cocagne 
Ou des diables en pierres décrochent les nuages, 
Avec le fil des jours pour unique voyage, 
Et des chemins de pluie pour unique bonsoir, 
Avec le vent de l'est écoutez le vouloir, 
Le plat pays qui est le mien. 

Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu, 
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité 
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu, 
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner. 
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler, 
Avec le vent du nord écoutez le craquer, 
Le plat pays qui est le mien. 

Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut, 
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot, 
Quand les fils de Novembre nous reviennent en Mai, 
Quand la plaine est fumante et tremble sous Juillet, 
Quand le vent est au rire quand le vent est au blé, 
Quand le vent est sud écoutez le chanter, 
Le plat pays qui est le mien.

Ami me emociona especialmente el penúltimo soneto, el del viento del norte, con un cielo tan bajo en el que un canal se ha perdido y tan gris que hay que perdonarle y bajo el cual oye como el país cruje... ("écoutez le craquer, le plat pays qui est le mien")

Coronel Von Rohaut

(*) Porqué en Francia a la gente del pueblo también les gusta la música sinfónica y conocen a Brahms. No como en España donde solo escuchan a la Isabel Pantoja...

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